Dans l’ouvrage bien connu d’Etienne Souriau, La correspondance des arts, l’esthéticien avance une définition de l’esthétique comparée dans laquelle il tente de dégager ce que les arts peuvent avoir de commun, ou de transposable d’un art à l’autre, ou encore leurs influences les uns sur les autres. La thèse avancée ici propose une extension de cette définition aux sciences. Non pas, bien sûr, dans l’optique de considérer la science comme un art, mais en tentant de relever des éléments se rapportant à l’esthétique et présents dans l’approche scientifique.